Il y a dans ta voix comme un peu de tristesse
Que je ne connais pas
Il y a dans tes yeux tout un vent de jeunesse
Qui m’irrite déjà
Ma vieillesse est hélas le fardeau de tes joies
Et tendre tu ne veux risquer de me blesser
Tandis que je te guette en vieil enfant sournois
Avide du malheur qui tarde à nous frapper
Et si l’on reconnaît parfois comme ton père
Cet homme malheureux que tu as épousé
Tu n’imagines pas combien je désespère
De n’avoir pu jamais refuser de t’aimer
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