Un ange vêtu d’or danse sous le soleil
Et il tourne pareil aux toupies des enfants
Dérangeant dans sa course de lumière et d’argent
Sur la crête des vagues un oiseau qui sommeille
La mer semble pendue comme une perle grise
Au collier scintillant qui cerne l’horizon
Un voilier se soulève et se gonfle de brise
Et file sur les eaux comme pris d’ambition
Et moi, dans ma prison de valeurs trop humaines
J'épie cette nature à la pointe du jour
Je surprends la beauté de sa vie incertaine
Et l’offre à mon poème pour la garder toujours
Sylvie Mochiri
1978
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